Meurtris par le fleuve de la vie
De ces moments ternis
Qu’on préfère noyer dans l’oubli
Nos âmes se perdent encore pourtant
Dans des chimères habitées de lumière
Qui se connaît vraiment
Le long du flot du temps
Parfois l’Esprit s’égare
Dans des sables mouvants
Dont il craint de ne jamais sortir vivant
Comment faire face aux déchirures du cœur
A celles de l’Esprit
A toutes ces meurtrissures
Qui ne mettent personne à l’abri
Des plans glauques, des murmures
Peuplent des vies impures
Et quelques individus défient les conjonctures
Et défoncent mille murs
En déjouant toutes les tortures
Défiant la solitude et les turpitudes
Comment faire face aux déchirures du cœur
A celles de l’Esprit
A toutes ces meurtrissures
Qui ne mettent personne à l’abri