Je ne vois pas mon âme
Tomber dans les abîmes
S’accrocher aux lumières
De souvenirs ultimes
Je ne vois pas la fin
Si triste et si morose
De nos rêves éperdus
Devenus si superflus
Je ne nous vois pas glisser
Dans de sinistres voies
Noyées par le néant
De l’infini linceul blanc
Disparaître à jamais
Comme une trace d’illusion
Dans nos esprits intimes
Fine hallucination
Finir comme cette image
D’une ampoule qui éclate
Tragique le destin
Si c’est vraiment le dessein
Tragique temps humain
S’il n’y a plus de demain
Je ne vois pas la fin
Je ne compte pas la voir
Tant est réelle la vie
Tant s’accroche l’espoir
Si le TOUT est comme nous
Sans ombrages et debout
D’autres vies, sans mirages
Réelles, en voyage
Que l’on goûtera, un jour…