natalym

Et le jour s’embrume

En ce jour monotone
Je me plonge dans un bain de tristesse
Le monde me délaisse
Et mon pâle destin
Se fait paresse
Mon esprit est chagrin
En songeant aux demains

Je ne maîtrise plus rien
Adieu aux lendemains
Tout dérape, soudain

Et le jour s’embrume
D’un froid manteau de pluie
Et la vie continue, grise et mélancolique
Au-delà de sa mort, au-delà de mes cris

Je veux encore rêver, pourtant
A de brillants desseins
Qui empliront ma vie, demain
Elle qui s’est arrêtée
Pourquoi suis-je née
Quelle voie m’est donc tracée

Et le jour s’embrume
D’un froid manteau de pluie
Et la vie continue, grise et mélancolique
Au-delà de sa mort, au-delà de mes cris
Moi qui voudrais tant la lune
Et renverser le sort

(paru dans Reflets d’Ombres n°15)